Travailler et bien manger à Adelaide (partie 2)
Pour cette deuxième partie de l’article, on vous emmène dans les meilleures adresses d’Adelaide.
Au-delà d’aimer boire, les Australiens aiment manger et plutôt, bien manger. 😋
Et pour ça, vous savez que vous pouvez nous faire confiance, on vous a dégoté quelques perles. 😉
Voici la carte de nos incontournables à Adelaide !
On commence donc, en toute logique, avec deux adresses qui furent nos QG respectifs, pendant plusieurs mois :
✅ East End Cellars
✅ Bistro Blackwood
En abordant ces deux lieux, c’est de tout un pan de notre vie là-bas qu’on vous expose. 🤗
Pour ma part, j’ai travaillé dans le premier.
Un super concept de bar à vin avec la possibilité de déguster de merveilleux plateau fromages et charcuterie et quelques assiettes à partager (ou pas), toujours dans la finesse et la qualité. 🍷🧀
Dans le même espace, vous avez aussi un « bottle shop » : la partie magasin où vous pouvez acheter directement tous les vins disponibles et plus encore.
Le concept est vraiment super et le succès au rendez-vous. 👍
Il y a toujours un monde de fou et c’est plutôt cool, de travailler dans un endroit qui a le vent en poupe !
Par où commencer ? 🤔
Dorénavant, je sais dire bouchonné et lavette en anglais (corked et tea-towel), j’ai des collègues-copains Australiens (big up à Krystal, Sven, Isabel, Dylan, Reighley, Gabi et tous les autres…), je sais prendre des commandes et servir du vin (et même le boire) comme il se doit, je sais même ce que c’est, que d’avoir des clients fidèles et contents de me voir (et ça fait chaud au cœur). 😍
J’ai vécu la frénésie de la Melbourne Cup, cette course de chevaux si populaire, qu’au moment fatidique de passer la ligne d’arrivée, ils nomment ça « the silent minute » (ou quelque chose dans le genre), l’ensemble des Australiens retient son souffle à cet instant et je peux vous dire, que c’est véridique, le lieu qui ne désemplit pas (et plein de gens bourrés, qu’il faut finir par refuser de servir), c’est aussi des verres en terrasse qui n’en finissent pas, des moments où il faut absolument que je me fasse comprendre mais impossible de sortir le bon mot alors, je passe au mime et on se croirait dans la 3ème manche de Times Up, des confrontations avec l’un ou l’autre, quand on n’est pas d’accord (et Ô comme ça peut être difficile, quand ce n’est pas dans sa langue maternelle), apprendre que mon amie accouche à l’autre bout du monde, me mettre à pleurer au bar et me faire réconforter par un câlin collectif dans la cuisine, passer le Nouvel An (et la phase bourrée aussi) avec eux et finalement, aller à une fête du personnel dans la maison de tes boss, au bord de l’eau et réaliser que tu as marqué les esprits quand le boss, lui-même, te remercie et que chacun vient te voir, pour te dire que tu vas leur manquer, tant tu apportais ce « je-ne-sais-quoi » qui va laisser un vide. 😢
Au-delà de mes espérances… 😍
Julien, lui, a un peu plus cherché sa voie. 😬
Il a d’abord travaillé dans une échoppe du célèbre Adelaide Central market, où il a appris ce que c’était que de mettre les mains dans la graisse pour servir un sandwich à 500 kcal (beurk), il fallait se lever tellement tôt en plus (lui qui n’est pas du matin) et prendre le bus. 🚎
Bref, Julien nage dans le bonheur. 😤
Si je me souviens bien, il a fait 2 weekends et basta.
Il retombe vite sur ses pattes et se retrouve dans un tout autre environnement : le très guindé Jolleys Boathouse. 🕺
On passe de la petite « baraque » du marché à au restaurant sélect où on vient fêter un événement spécial en tenue de soirée.
Pantalon noir, chemise blanche et chaussures foncées sont de rigueur.
On n’a rien de tout ça mais on va faire un tour chez Target (un mix de Trafic et Aldi) et le tour est joué en un clin d’œil et pour trois fois rien. 👔
Pas évident d’être à la hauteur, pourtant pas le temps d’attendre, il faut être exemplaire dès le départ, comprendre le programme très vite pour encoder les commandes et même retenir qui a pris quoi pour arriver directement à côté de la personne qui a commandé ce plat là, pas le droit à l’erreur, le tout synchronisé, bien sûr, avec les autres serveurs pour que tout arrive à table en même temps. 😮Ajoutez à ça une cheffe de rang qui rêve d’être calif à la place du calif et n’hésite pas à faire de l’excès de zèle, en enfonçant tous les autres et un cuisinier lunatique qui vous gueule dessus si vous avez le malheur de poser une question sur la plat à servir. 🤬
Ben quoi, après 3 jours, tu ne sais pas que c’est : « notre cabillaud en croûte de pistache avec son jus de cressonnette aromatisé au vin blanc accompagné de ses pommes nature fumées au romarin » ? 🤪
Et n’oubliez pas : tout ça se passe en anglais !
Julien voit rouge, je vous ai déjà dit qu’il était impulsif dans ce genre de situation ?
Bon ben, c’est fait. 😅
Il meurt d’envie de lui dire sa façon de penser, quitte à quitter l’établissement, peu lui importe sur le moment mais encore une fois, imaginez-vous péter un câble dans une langue qui n’est pas la vôtre.
Tu essayes, tu baragouines, pour sortir ce que tu es parvenu à traduire à vitesse grand V mentalement, du coup tu n’utilises pas les bons mots, tu n’as pas le même impact et pour le coup, ce n’est peut-être pas plus mal. 😬
Si ça avait été en français, sans doute Julien n’aurait-il jamais remis les pieds au Jolleys.
Hors après cette légère altercation, il mord sur sa chique et finit par trouver sa place. 👍
Ce qui paraissait si difficile au début devient plus aisé : ne pas oublier qui a pris quoi comme plat, demander eau plate ou pétillante est devenu un automatisme, le cabillaud est désormais un jeu d’enfant à expliquer (ou presque) et le manager salue les efforts faits. 🤗
Passé cette bonne dose de confiance en soi, Julien ne se plait pas trop dans cette salle de restaurant prétentieuse et n’apprécie pas cette rivalité dans l’équipe.
Le point positif, c’est que c’est ici que Julien rencontre Jack.
Jack, lui aussi, en a marre et travaille dans un second resto où Jolleys ne tient pas la comparaison en terme d’ambiance : Bistro Blackwood. ✅
A la fin d’un service, dans les vestiaires, Jack propose à Julien d’y faire un test.
Ni une ni deux, Julien se retrouve à essuyer les couverts au Bistro de façon occasionnelle. 🍴
Peu gratifiant, me direz-vous. 🤔
Certes, ce n’est pas son passage préféré néanmoins, il fait ses preuves, exécute les tâches demandées avec minutie et prend des initiatives judicieuses.
Vous vous doutez bien, qu’il n’a donc pas essuyé les couverts longtemps.
On lui donne un vrai horaire qui lui permet de quitter Jolleys.
Hourra ! 🍾
Il se plait bien, au sein d’une équipe où il trouve sa place et pour ne rien gâcher on se retrouve à 50 mètres l’un de l’autre. 😅
Bref, pour lui aussi ça a été une expérience de fou.
Il a appris à prendre sur lui pour atteindre ses objectifs.
Il a su apprécier une manière de travailler où l’on communique et valorise chacun, où la fin de service rime avec « on boit un verre ensemble et on discute de tout et de rien », parce qu’on est plus que ça… 🙂
Parmi d’excellentes adresses, on nommera également :
- Oxford Hotel à North Adélaïde ;
- Hains & Co;
- Pizza Meccanica à Bouden ;
- Pizza Bianca (à emporter) ;
- Et bien d’autres…
Peel Street et Leigh Street sont deux supers rues avec plein de chouettes bars et quelques restos. 😋
C’est d’ailleurs à The Corner Bistro, que Julien a rencontré Julia et Trevor « nos parents Australiens ». 👨👩👦👦
Encore une rencontre incroyable mais ça, c’est une autre histoire… 😍
S’il y a bien quelque chose d’incroyable en Australie, ce sont, bien sûr, les kangourous.
Encore une première pour nous. 🐨
C’est au Cleland Conservation Park qu’on a fait la rencontre de ces animaux si particuliers.
Moment juste magique, ils sont en totale liberté et habitués aux humains, on peut aisément leur donner quelques pommes à grignoter.
L’occasion de « pet » (caresser) leur fourrure et de constater qu’ils sont très doux.
Cette race est vraiment jolie : ils sont fins, pas trop grands et ont de jolis yeux marrons dans lesquels on se plonge avec curiosité.
A savoir, qu’il y a plusieurs sortes de kangourous : les wallabies sont les plus petits, dans les plus connus, on citera aussi le kangourou roux et le kangourou géant (tel celui vu dans la fameuse vidéo ou un homme affronte le bipède à coups de poing).
Soyez prudents si vous conduisez en Australie, ils ont tendance à sortir le soir et il n’est pas rare que cela cause un accident. 😥
On n’a, par contre, croisé aucune espèce d’araignée gigantesque telle qu’on le raconte souvent, vous en serez épargnés dans le sud.
On n’a pas non plus croisé de serpent mais ça, c’est aussi parce qu’on vivait en ville, il semblerait qu’il y en ait dans les collines d’Adelaide. ⛰
Selon le récit de l’un ou de l’autre, qui se sont aventurés plus au nord, il y a quand-même là-bas de sacrés spécimens. 🐍
On vous invite d’ailleurs à vous balader dans les hills (collines) entourant la ville et à faire la randonnée dans le Morialta Conservation Park.
C’est très agréable. 👍
L’autre incontournable d’Adelaide, qu’on n’a malheureusement pas eu l’occasion ou pris le temps de faire, c’est Kangourou Island.
C’est, parait-il, très nature mais le ferry pour y aller et les voitures de location sur place sont très chers.
Après, on ne va pas s’étendre sur ce qu’on ne connaît pas, on a bien assez avec ce qu’on sait. 😬
Notre choix s’est porté sur Adelaide car dans nos recherches, on s’est rendus compte qu’il y avait moins de backpackers qui s’y rendaient, privilégiant Melbourne et Sydney. 🌇
C’était précisément ce qu’on cherchait : être plongé dans la culture locale et on n’a pas été déçus… 🙂Adelaide est vraiment une ville où il fait bon vivre.
On y trouve tout : la ville, les plages, les parcs, des infrastructures sportives, du bon vin et des restaurants divins. 🍴🕺🍷
Les habitants sont sympathiques et accueillants et on y a facilement trouvé notre place.Que demander de plus ? 🤗
Vous prenez la route avec nous ?
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