Le lendemain, après un petit déjeuner correct à l’hôtel, on a hâte d’avancer vers le Parc Provincial d’Ischigualasto.
De San Juan, empruntez la Route 141 puis la 510 Nord, pour une arrivée à San Augustin 3 bonnes heures et 250 kilomètres plus tard.

San Augustin de Valle Fertil est la dernière « ville » avant le parc.
✅ Point idéal pour dormir ou se ravitailler avant la visite, vous y trouverez une pompe à essence, quelques restaurants et même un ou deux petits hôtels.
En avril, tout est un peu mort mais on trouve quand même un chouette camping tout dans le fond du village, juste après la rivière. (impossible de se rappeler du nom). Prix : 300 pesos (+-6€) et possibilité d’avoir le wifi en supplément.
Le camping juste avant, « Camping Valle Extremo de San Augustin de Valle Fertil » semblait, lui aussi, sympa mais était fermé. ⛺

On compte partir vers le parc le lendemain mais c’est dimanche et on craint que le parc ne soit fermé.
Sans possibilité de vérification, on décide de rester une nuit de plus et de faire une petite randonnée dans les environs.
L’endroit est calme, sauvage et nous permet de rester deux nuits à un même endroit.
Cela peut paraître anodin mais ça fait du bien de se poser pendant ce type de voyage !
On se cuisine des pâtes bolognaise maison accompagnées d’un verre de vin, le tout, sous un ciel des plus étoilés ! 🎆

Toujours via la 510, à 2 heures de San Augustin, se tient l’entrée.
✅ En pratique : les circuits se font avec votre propre véhicule.
Un convoi d’une dizaine de véhicules part toutes les 2 heures et dure environ 3 heures.
La boucle de 42 kilomètres traverse des paysages époustouflants pour se terminer par une visite du musée : une collection impressionnante de fossiles de dinosaures retrouvés sur le site.
Des randonnées sont également possibles à vélo ou à pied.
Pour nous, départ en voiture à 10h tapante.
L’entrée est de 300 pesos/personne (+-8,6€) et vous avez la possibilité de camper pour 150 pesos/personne (4,3€).
✅ Conseil super important : on vous conseille de ne pas prendre la pole position sous peine de vous coltiner le guide tout le long. En effet, il prend place dans la première voiture de visiteurs.
Nous partons bon derniers, on prend notre temps pour pouvoir profiter du paysage et photographier quand l’envie nous prend.
Arrivés au troisième point de vue, on se fait réprimander par le guide mais franchement, on s’en fout ! 🙈
Ce parc, on ne compte pas y revenir la semaine prochaine et la visite ne prend toute sa dimension que si l’on peut se sentir seul dans cette immensité désertique et imaginer les dinosaures sur ce sol.
On lui sort un « No habla español » et on continue la route, à l’arrière du peloton.

Si vous avez lu nos aventures dans l’Ouest américain, vous savez combien on aime les parcs. 😍
Dès vos premières roues enfoncées dans cette poussière lunaire, vous vous figurez ce qu’est d’être sur notre satellite, il fait sec et chaud et une sorte d’impression de fin du monde nous envahit.
Bon malheureusement, on rejoint très vite le groupe et on se souvient qu’on n’est pas tout seuls. 😑
On passe par des sites nommés El hongo ou El submarino, témoins géologiques des millions d’années passées et de la façon dont elles ont modulé les couches successives que la terre a revêtu.
Toujours précédés de notre troupeau de touristes, nous continuons en direction du centre de recherches ou plutôt une sorte de point info en un peu plus détaillé, bien disciplinés, tout le monde se dirige vers l’écran principal qui diffuse une vidéo de découverte fossile, ensuite vous pouvez vous retourner et découvrir le squelette d’un dinosaure accompagné d’un guide détaillant les ossements, pour finir rendez-vous dehors et faites la file pour apercevoir, en bout de ponton, un fossile à même la roche.
Vous l’aurez remarqué, je vous décris le tout d’un enthousiasme modéré, le fait d’être toujours entourés de tous ces gens est énervant, on n’apprécie vraiment pas ça. 😡
De plus, on ressent fort que tout est fait pour nous, même penchés au-dessus du squelette on se sent lésés : il est entouré de barrières, deux brosses neuves posées à côté, l’agencement parfait pour l’exposition.
On s’attendait à s’arrêter en plein cœur du parc et voir des paléontologues à l’œuvre et tout ce qu’on a c’est un fossile idéalement placé pour être vu pas les milliers d’étrangers qui passent par ici.
C’est aussi le moment de se restaurer mais il n’y a vraiment rien d’intéressant, ce sont plus des snacks.

Après ce point, chacun peut repartir à son rythme ce qui marque en même temps une différence assez marquante dans le paysage, après la partie lunaire on découvre une roche plutôt rouge.
On termine le tour au point de départ, on visite le musée qui est franchement bien fait, on en apprend beaucoup notamment sur les espèces présentes dans le parc comme le guanaco ou le condor et surtout sur les différentes périodes de la terre. On se souvient vaguement de certains cours d’histoire/géo. 🤔😬

🔜 Au programme du lendemain, le Parc National de Talampaya !
Pour y être assez tôt et ne pas perdre de temps pour remonter ensuite dans la région de Salta, on se dit qu’on va s’en approcher et dormir à côté.
Et là CATASTROPHE ! On vous explique comment on a failli mourir en Argentine dans cet article ! 😬