Great Sand Dunes
Great Sand Dunes a été notre premier parc national. Il est repris dans le pass « America the Beautiful » pour l’ensemble des parcs nationaux qu’on a acheté sur place.
Situé à quatre heures de Denver, toujours dans le Colorado, on est maintenant en plein centre des USA.
Sa particularité : un parc de dunes de sable situé en pleine montagne. Le contraste est saisissant entre ces monts verdoyants aux sommets enneigés et cette masse sablonneuse beige. Déjà au loin, vous êtes envoûtés par ces ondulations, telle une danseuse orientale dont les courbes vous invitent à venir vous y perdre.
»Notre
Sur la route menant de Crestone au parc, on a la chance de tomber sur le seul et unique bison qu’on verra en six mois.
Il est super gentil et pose pour nous sans rechigner. On l’appellera Bobby le bison ! 🙂
»Great
Ce sont les plus hautes dunes des Etats-Unis, avec un point culminant à 210 mètres.
L’explication est assez complexe à donner quant à leur formation qui date de millions d’années.
En gros, une forte concentration de sable, résultant entre autres, de l’érosion de San Juan Mountains et un vent très présent, ont façonné, à leur rythme, cet immense amas. Le tout gagnant plusieurs centimètres par an et se déplaçant régulièrement.
En hiver, vous pourrez même peut-être y observer de la neige. Vraiment particulier comme phénomène !
Une fois sur place, tout est bien renseigné.
A l’entrée du parc, on nous propose de nous rendre d’abord à l’accueil où l’on reçoit toutes les brochures concernant le parc.
Vidéos et autres supports techniques sont mis à la disposition des touristes pour comprendre cette formation et vu mon explication ci-dessus, vous comprendrez qu’on n’y pas accordé beaucoup d’importance, on avait trop hâte de fouler le sable de nos pieds nus.
On reprend notre Jeep, direction le parking le plus proche du début de la balade.
Armés de nos tongs, on part à l’assaut de ce que mère nature nous a fait comme cadeau.
Comme elle ne laisse jamais rien au hasard, très vite en même temps qu’on décèle les premières traces de sable, on enjambe des dizaines de petits sillons d’eau glacée en provenance directe des hauteurs.
Derrière nous, les fagots de roseaux typiques que vous voyez partout à la mer du Nord par exemple, devant nous, une plaine de sable d’une centaine de mètres avant l’ascension.
Oui, je sais vous pensez que j’exagère, on parle d’ascension pour le Mont Blanc ou le Mont Everest et c’est ce que je pensais moi aussi, sauf que, plus on avance et plus je réalise que ça ne va pas être si facile que ça d’atteindre l’extrémité.
N’oubliez pas que c’est du sable et dans du sable, on s’enfonce !
Bref, on est partis fiers tels des Cowboys prêts à conquérir l’Ouest mais on est arrivés au sommet, en sueur, notre cheval nous ayant lâchés en cours de route.
Mais quand la récompense est à la hauteur de l’effort fourni, on oublie bien vite tout ça, il y a bien plus intéressant sous nos yeux !
Le contraste est encore une fois frappant et arrivé là-haut, on se rend compte qu’il y en a en fait des dizaines d’autres derrière, invisibles d’en-bas.
On ne va évidemment pas toutes les grimper, alors on reste là à profiter de la vue et on fait quelques photos en mode seuls au monde.
Bien sûr, on trace un grand cœur dans le sable avec un « M » et un « J ».
On redescend, en courant cette fois-ci, certains ont opté pour une luge, encore plus sympa.
On prend la route direction Crestone, notre AirBnb pour la nuit.
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